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15 octobre 2012 La place de l’invisible dans le visible ?        Croit-on seulement en ce que l’on voit ? La majorité réponde évidemment oui directement. Cependant la plupart oublie que le lien entre le visible et l’invisible s’emboite plus qu’on ne le pense ou le dit. Face à cette affirmation : « je ne crois seulement en ce que je vois », le philosophe et théoricien Joachim Able Tebi éclaire les lecteurs sur la question de la place de l’invisible dans le visible. Propos recueillis par Séphora Lukoki. Qu’est-ce qu’on peut entendre par l’invisible ? Tout naturellement,  il s’agit de ce qui ne peut se voir par l’organe sensoriel, en l’occurrence l’œil. L’invisible, ce qui tombe sous le seuil de la discrimination sensible, ce qui est au-delà du regard. Quel que soit notre perception du monde, notre école philosophique, nos croyances religieuses, l’invisible est difficilement contestable. L’invisible accompagne intimement le visible, de façon inévitable. Si on a d’un côté le visible, on a de l’autre côté l’invisible. L’invisible est la face cachée du visible. Je perçois l’invisible sous trois angles : le niveau matériel, le niveau psycho-anthropologique et le niveau spirituel. Au niveau matériel, cet invisible est un invisible immanent, présent, collé à l’homme. C’est celui de la connaissance scientifique qui porte sur l’univers, sur le cosmos et sur la nature. Cet invisible fait allusion au monde visible. Il est de l’ordre de la matière. Prenons par exemple mademoiselle Malonga, il a fallu un agencement de matières pour faire le corps de cette jeune fille. Il a fallu la combinaison de plusieurs autres matières invisibles. C’est l’invisible qui donne corps au visible.  Il est de  l’ordre de l’infiniment petit, les scientifiques l’appellent l’atome. Le monde, l’univers sont le résultat hasardeux de la combinaison atomique. L’invisible dans le visible a aussi un autre nom : le vide. C’est une réalité intangible, personne ne peut le toucher ou le palper et pourtant le vide est présent dans le monde visible. Ce vide intangible permet le mouvement des corps dans l’espace. C’est parce qu’il y a du vide qu’il y a du mouvement. Exemple si le vide n’existe pas le poisson ne peut jamais se mouvoir dans l’eau. Le niveau psycho-anthropologique concerne forcément l’homme, l’âme et le corps. Il y a du visible et de l’invisible en l’homme. Aristote en rend compte lorsqu’ il parle de l’acte et de la puissance. L’acte, c’est ce qui tombe sous mon regard, exemple : l’enfant de moins de trois mois est en acte. La puissance, c’est la potentialité, ce qui tend à en devenir, la jeune fille que je vois qui est en ascte, c’est une vieillarde en puissance ce qui signifie une vieille dame invisible. On peut donc dire que l’invisible accompagne toujours le visible, dans le monde matériel, au niveau cosmologique. D’autres exemples : l’amour peut-il être contesté ? Il y a d’autres exemples comme la pensée. Mais prenons l’amour parce que c’est plus tragique ou magnifique selon les personnes. Personne n’y échappe à l’amour. La pensée et l’amour sont évidents. Ils dictent tous nos choix humains. L’amour conduit à la passion ou aussi à la raison, il est capable de faire beaucoup, ou même de s’abstenir,  c’est une réalité invisible. En même temps on emporte la matière : les sentiments amoureux et ce qui nous fait vibrer. Quand on a localisé ces régions, on dit voici la zone touchée par l’amour, mais personne ne dira : voici l’amour ! On dit plus : « voici la région qui commande la pensée » que : « voici la pensée ». Parler des choses invisibles est-ce un tabou? Parler des choses invisibles n’est pas du tout un tabou parce qu’on en parle pour contester, pour affirmer et soutenir. A partir du moment où cette question suscite des débats, ce n’est pas un sujet tabou. C’est un débat qui dure depuis que l’homme a commencé à réfléchir et à faire des choix, à s’interroger sur le monde, l’origine du monde et le pourquoi de sa présence sur terre. C’est une question qui suscite un grand intérêt pour la pensée philosophique mais aussi dans la recherche scientifique. La société matérialiste est-elle un obstacle au monde invisible ? Cela pourrait être un obstacle pour la pensée matérialiste si on ne définit l’invisible que par Dieu. Quand Platon a été obligé de définir deux mondes : le monde visible et le monde des idées, ils répondaient évidemment aux critiques ou à une question précise, il définissait deux systèmes de pensée. Cette question est une très vieille question. Comme dirait les épicuriens et les matérialistes, le monde a été composé à partir d’une essence divine, bien sûr que les dieux existent mais le monde a du mal à imaginer un Créateur. Mais Aristote va poser Dieu comme celui qui met le monde en mouvement. Aristote est conscient et convaincu que Dieu en est le moteur. D’après lui, le monde ne se serait jamais mis en mouvement s’il n’y avait pas un Dieu pour lui donner son impulsion. C’est un vieux débat qui traverse l’Histoire. Cette question a été posée depuis 2000 ans, depuis avant 2000 ans et même avant encore. L’homme se pose ces questions : est-ce que Dieu existe ? Qui suis-je ? D’où venons-nous? Où allons-nous? La question de l’émerveillement remonte à longtemps. Chaque époque croit que son époque est la plus tragique, mais toutes les époques se valent. Heidegger parle de l’imagination transcendantale, la faculté de se représenter un objet même en l’absence de celui-ci. Quand vous serez parti je peux me représenter votre bracelet pourtant il ne sera plus là. Je voudrais évoquer le cas de l’architecte qui construit une maison. Avant que la maison soit sortie de terre, il se la représente dans sa tête, tout porte à croire qu’il la voit dans le détail. Son imagination fait défiler la maison dans son intuition. Autrement il ne pourrait la construire donc il déroule une vision, une sorte d’invisible sur le papier afin de lui donner corps. Actuellement, a-t-on peur de ce qu’on ne voit pas ou y est-on indifférent ? On peut ne pas avoir peur de ce qu’on ne voit pas. Prenons le cas de la rumeur, on peut ne pas avoir peur de la rumeur, mais le fait de prendre des précautions, de chercher à en savoir plus fait qu’on n’y est pas indifférent sauf si on est convaincu que c’est une rumeur. On n’a pas forcément peur mais on n’y reste pas indifférent. Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas, que l’on n’y croit pas. Prenons l’exemple de la radio qui annonce un séisme au Japon à six heures du matin, je crois en cette information, je n’attends pas d’aller au Japon ou de voir les images pour y croire. Je n’y suis pas indifférent. Je crois sans pour autant avoir peur. Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas Dieu qu’on y est indifférent. Personne n’a jamais vu Dieu. Mais si on attend de voir Dieu pour prendre son existence au sérieux, on se trompe parce que c’est parce qu’on ne voit pas Dieu qu’on y croit. Pour le croyant, c’est parce qu’il y a invisibilité qu’il y a croyance, espérance et foi. Contrairement à ce qu’on dit, la science ne peut jamais prouver l’existence de Dieu, la religion ne peut pas le prouver non plus, elle donne des messages pour garantir la foi. Mais s’il fallait démontrer de façon mécanique l’existence de Dieu, personne n’y arriverait, ni le scientifique ni le prêcheur. L’erreur qu’on fait souvent. Ce n’est pas la science qui dit que Dieu n’existe pas, c’est le scientifique qui prend une position qui va aboutir à une conclusion individuelle et personnelle. Aujourd’hui, beaucoup font passer leur choix, leurs conclusions d’ordre psychologiques comme des vérités.  La science fait des découvertes mais elle ne peut pas infirmer l’existence de Dieu. Il y a des scientifiques qui croient et d’autres non, il y a des philosophes qui croient et d’autres qui n’y croient pas, il y a des hommes ordinaires qui croient et d’autres qui n’y croient pas, c’est une question de conviction personnelle après y avoir réfléchi. Depuis si longtemps le monde est porté par deux courants de pensée : matérialiste et spiritualiste. Notre mode de vie est commandé par ces deux courants formés depuis longtemps. Quand on est petit on croit aux promesses sans les avoir vu mais quand on grandit les choses changent. Grandir est-il le moyen de tuer notre vision du monde invisible ? Non comme dirait St Paul, quand j’étais petit je parlais comme un enfant et devenu grand, j’adopte le langage des adultes. Il faut savoir que le monde des enfants n’est pas celui des adultes. Les adultes ont la charge d’éduquer les enfants donc il y a une relation de subordination. Mais il y a aussi une relation de confiance entre parents et enfants. Les parents représentent les personnes les plus sûres au monde pour les enfants. Ce n’est pas le fait de grandir qui tue l’imaginaire. Certains disent de façon caricaturale, j’étais jeune je croyais, devenu adulte, je me pose des questions, et arrivé au troisième âge je ne crois plus. Le sujet n’est pas d’ordre religieux mais on peut ajouter une référence. Tout comme le Christ avec l’expression de son doute sur la croix : « Père, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Personne ne peut se vanter d’échapper au doute. L’âge adulte ne nous met pas forcément en contradiction avec le monde invisible. C’est une question de choix, ce n’est pas une question d’âge. Ce sont les situations de la vie qui déterminent souvent nos points de vue. Cette question est intéressante parce que chaque personne se l’est déjà posée au moins une fois ou voire y à penser. C’est relatif à la société même si on a l’impression que seuls les philosophes se la posent. Elle reste discutée dans le monde et ce à toutes les échelles.

Masque Punu Okuyi    (N°5355 )

Masque Punu Okuyi

Ex collection privée d'art africain NL.
Pièce incontournable dans l' art africain, le masque Punu symbolise à lui seul le lien étroit entre le monde des vivants et des morts dans les croyances africaines. Les masques du mukuyi sont censés représenter des ancêtres, parfois féminins.
On pourra contempler la très belle patine d'usage du masque. Regard fixe. Deux scarifications rouges partent de chaque côté de la bouche. Le nombre et la disposition des scarifications varient d'un style ou d'une ethnie à l'autre.
Le motif le plus courant, en forme d'écailles, comprend neuf losanges.
Ce signe distinctif, nommé mabinda, était gravé dans la chair des enfants, vers l'âge de dix à quatorze ans. Ici il est absent.

Dans les grandes régions de la vallée de la Ngounié et de la Nyanga, Sud et centre Sud du Gabon, les cérémonies funéraires étaient l'occasion de la sortie des masques blancs dits Okuyi, Mukuyi ou Mukudji selon les endroits. Les masques Okuyi sont des masques de bois tendre, légers, blanchis d'argile blanc (autrefois mélangé à de la poudre d'os). Ils sont la représentation commémorative d'ancêtres morts, hommes ou femmes. Le fait que les masques puissent être séxués explique… Masque Mukuyi ou Okuyi (bois, pigments, kaolin) Chez les Pounou, la société Moukouji ou Mukuyi assure la cohésion sociale au sein des villages en maîtrisant les esprits malfaisants de la forêt. Les masques Okuyi sont utilisés par les initiés de cette société pour accompagner les funérailles : ce sont des masques d'ancêtres. Les scarifications présentes sur les tempes indiquent que nous avons affaire à un ancêtre féminin. Ce type de masque est dansé sur des échasses et participe de plus en plus à des divertissements : le porteur du masque pousse des cris sauvages destinés à effrayer les spectateurs. Ce masque est un masque blanc ; il représente un visage féminin idéalisé. Les scarifications (neuf points) sont positionnées en losange sur le front et en carré sur les tempes : cela aurait une connotation sexuelle.
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masque africain

Dans un grand nombre de sociétés humaines, en Europe, en Asie, aux Amériques, comme en Afrique et en Océanie, le masque est universellement connu. En Afrique noire, il l'est aussi depuis la nuit des temps : on le trouve déjà représenté dans certaines peintures pariétales du Tassili, en Algérie, témoignant d'une époque pendant laquelle le Sahara Oriental était encore habité par des populations noires, ou du Tibesti et de l'Ennedi au Tchad. Dans la majeure partie du continent africain, le masque reste encore de nos jours l'une des expressions privilégiées qui a donné lieu à une impressionnante variété de formes, de matériaux et de styles. C'est surtout dans la période coloniale que l'Europe a découvert le masque africain et l'a abondamment exporté dans ses galeries et ses musées, en ne considérant le plus souvent que sa tête en bois sculpté et en le mutilant du reste de son costume. La découverte du masque africain par quelques intellectuels et artistes européens au début du XXème siècle a joué cependant un rôle très important dans l'histoire de l'art moderne. Par projection de sa vision de l'art sculptural, l'Occident a donc surtout considéré le masque africain dans sa dimension esthétique et artistique plutôt que dans sa fonctionnalité au sein de la société qui le crée et qui l'utilise dans un ensemble d'actes sacramentels qui assurent son équilibre, objet d'une perpétuelle quête. En Afrique de l'Ouest il est un pays particulièrement riche en masques spectaculaires, c'est le Burkina Faso. A partir de l'exemple du Burkina Faso, nous évoquerons les différentes fonctions du masque en Afrique. Les exemples donnés peuvent se retrouver dans chacune d'entre elles car les masques ont le plus souvent plusieurs fonctions dans la société. De toutes les formes de relations que l'homme entretient avec lui-même, avec ses semblables ou avec le monde, il n'en est pas une à laquelle le masque n'ait servi.

cernunnos

Thtjreqvf7 Cernunnos, un dieu cornu non diabolique. Cernunnos (ou Cernunno, Kernunnos) n’est en aucun cas un diable ni un démon. C’est un dieu celtique, et peut-être même préceltique, dont le nom signifie le "Cornu". Et c’est justement son aspect de dieu cornu qui, à la suite de Pan, l’a fait assimiler au Diable par le christianisme. On voit, certes, en Cernunnos, un "Seigneur des Enfers", mais cette qualité infernale, comme dans le cas du dieu grec Hadès, par exemple, doit être prise dans le sens de "monde des morts" et non comme le synonyme d’un royaume des peines perpétuelles tel que le conçoit le christianisme. Cernunnos est aussi un Maître des animaux, un Roi des forêts, un dieu de la Chasse qui incarne le renouveau de la Nature : les moissons ne proviennent-elles pas du domaine souterrain où règne ce dieu redoutable ? C’est également un dieu de la Magie. En tous les cas, Cernunnos est une divinité importante qui est parfois identifiée au Dis Pater, c’est-à-dire, le Souverain de l’univers souterrain qui règne sur le monde des Morts (que l’on enterre) et qui patronne la fertilité (les grains germent dans le sol). Dans la mythologie galloise, la massue de la Vie et de la Mort (on se réfèrera également, à ce propos, au Sucellos gaulois et au Dagda irlandais) se retrouve dans les mains d’un dieu gigantesque, flanqué d’un cerf, qui règne sur tous les animaux et, sans doute, sur tous les êtres vivants. Il s’agit vraisemblablement là d’un proche parent par Eric Timmermans - 23/08/2010
Cernunnos (ou Carnunnos, Cernunnus) "Le Cornu" est le dieu de la virilité, des richesses, des régions boisées, des animaux, de la régénération de la vie et le gardien des portes de l'autre monde (Annwn). Il semble que son nom soit plus une épithète que son nom véritable. Cernunnos porte des bois de cerf et un torque. Il est souvent accompagné d'un serpent à tête de bélier et d'un cerf. Cernunos Cernunnos sur le chaudron de Gundestrap Musée du Danemark Il porte parfois un sac (ou une corne d'abondance ou plus simplement un bol) qui déverse du grain ou des pièces de monnaie. Dans la mythologie celtique, Cernunnos a été assimilé à Gwynn au Pays de galles et aussi à Herne le chasseur en Angleterre. Tous les deux étaient fort célèbres pour leur "Chasse Sauvage", ils sortaient des Enfers (ou plus simplement de la forêt) accompagnés de leur meute de chiens des Enfers pendant la saison de chasse hivernale. On a longtemps cru qu'entendre la voix de Herne, qui ressemblait au brame du cerf, présageait d'une mort certaine. En tant que dieu de la régénération de la vie, il connaît une nature cyclique: il apparait au solstice d'hiver, se marie à Beltane (commencement de l'été) et meurt au solstice d'été. Puis à Samhain il sort des Enfers pour se lancer dans sa "Chasse Sauvage". Extrêmement populaire parmi les Celtes, les druides ont largement encouragé l'adoration de Cernunnos qui devint un obstacle sérieux à la diffusion de christianisme
Prière à Cernunnos « Grand cerf aux cornes d’or, Maître de la vie et de la mort Coureur des landes et des bois Accepte nos offrandes Roi de la forêt Seigneur des chênes des ifs et des bouleaux Divin hôte de nos halliers Accorde nous tes bienfaits Nous sommes fiers d’être tes enfants Accorde nous tes bienfaits ! Tout comme au chêne et aux sangliers Ô Maître de la Nature, Guide tes fils au cœur pur Vers la clairière qui les attend Sous les trois rayons d’or du soleil invaincu Au cœur ultime de la foret Et accepte les offrandes de leurs mains ! Awen ! »
Pour vivre, l’être humain a besoin d’énergie, comme une voiture a besoin d’une batterie pour fonctionner. Cette énergie a plusieurs origines. Il y a l’énergie ancestrale fournie à la naissance, l’énergie des aliments (il s’agit ici de vibration et non de calories) et de l’air respiré, l’énergie tellurique qui nous vient de la Terre, et l’énergie cosmique et universelle qui est fournie en permanence par l’univers (énergie prânique). Cette énergie va nourrir tous les corps, physique et énergétiques, de l’être humain en suivant un trajet bien précis : corps éthérique, chakras, méridiens, nadis, kundlini… . pour être ensuite éliminée du corps principalement au niveau des pieds et du chakra racine. Ces énergies sont relayées au niveau du corps par les nerfs et les hormones pour atteindre les organes, les tissus et le cerveau. Quant à l’esprit, il est donc situé principalement au niveau des corps énergétiques et est en étroite relation avec le cerveau qui lui sert d’antenne relais. D’ailleurs, un élément très troublant démontre que le cerveau n’est qu’un émetteur-récepteur. L’étude du fonctionnement du cerveau à l’aide d’IRM fonctionnel (IRMf), a démontré que la zone d’action (motrice) d’un bras au niveau du cerveau est activée, avant même que le cerveau n’ait donné l’ordre de bouger le bras. Alors il est logique de se demander qui commande ? Mais, si l’on considère que le cerveau n’est qu’une antenne relais de l’esprit qui lui, est situé dans les corps énergétiques, alors tout s’éclaire… Dr Luc Bodin
Les trois ordres les plus anciens qui proviennent de l’Antiquité Grecque et qui correspondent à l’ensemble formé par des colonnes soutenant un entablement sont le Ionique, le Dorique et le Corinthien, ce dernier comme son nom l’indique fut inventé à Corinthe, il est considéré comme le plus riche et surtout utilisé par l’art roman. Ces trois ordres sont en maçonnerie attribués aux trois piliers de la loge et leur interprétation symbolique daterait de la fin du 18ème siècle. L’ordre Ionique considéré comme gracieux et remplissant son rôle de soutien fiable de l’édifice est attribué au Vénérable Maître crédité de la qualité de la sagesse. L’ordre Dorique, simple et austère dans son expression architecturale se révèle puissant et robuste, il est rattaché au 1er Surveillant qui en exprime la force. L’ordre Corinthien plus richement doté en particulier dans la partie que constitue son chapiteau trouve son expression symbolique dans la beauté représentée par le 2ème Surveillant. Plus précisément, la Sagesse à la capacité de concevoir l’ouvrage, la Force de le construire, la Beauté de lui donner l’harmonie et d’exprimer à l’extérieur ce qu’il contient intérieurement. Sans oublier les deux autres ordres que sont le Toscan et le Composite qui interviendront plus tard car elles sont seulement des variantes des trois ordres principaux précités mais qui néanmoins permettent de réaliser un tout puisqu’ils forment les 5 ordres d’architecture. Ce travail de recherche et de réflexion sur la symbolique de l’architecture me rappelle justement la planche exposée par notre frère Orateur lors de notre tenue du mois de mai sur l’Art Royal. Cette planche issue de mes lectures et mes recherches, serait incomplète sans ma capacité à identifier le symbole utile qui va m’aider à mieux comprendre le véritable objet de cette étude qui doit me donner les clés pour accomplir le cheminement progressif de mon être intérieur. Les maîtres de la loge ont décidé que j’étais digne d’une augmentation de salaire et donc d’accéder au grade de compagnon, ils ont donc estimé que mon travail d’observation, d’étude, dans le silence, m’ont permis d’acquérir les quelques bases essentielles me permettant de continuer à progresser dans la connaissance maçonnique. Je fais volontairement référence au grade d’apprenti car le lien avec l’architecture est évident. En effet, toute construction nécessite un travail de préparation, de déblayage du terrain, de connaissances des outils utiles et vérifier que la masse des pierres à utiliser est bien conforme à la destination finale qui doit en assurer la solidité et la pérennité. Apprendre à dégrossir la pierre brute prend ici toute son importance. Si le temps de l’apprentissage est négligé, comme pour un édifice dont les fondations ne seraient pas assurées, la poursuite cohérente de la connaissance de nouveaux mystères serait vaine et dérisoire quant à sa finalité. Ce rappel étant fait, le rituel du deuxième degré précise également que ce que l’on appelle Architecture dans notre ordre, ce sont les matériaux, les outils, les chefs-d’œuvre de cet Art qui figurent dans notre atelier et sur le Tableau de loge. Cependant, afin de ne pas trop alourdir ce travail et risquer de lasser mon auditoire, je vais me concentrer sur les deux outils spécifiques du deuxième voyage : la règle et le compas. Comme chacun sait, la règle est le symbole des mesures et précisions indispensables à toute forme de construction. Elle coordonne et rend possible l’utilisation cohérente des quatre autres outils : le ciseau, le compas, le levier et l’équerre. Notre apprentissage, nos connaissances, nos expériences démontrent que sans règle, sans norme, aucun ordre, aucune structure organisée n’est possible. Choisir de s’affranchir de toute règle de vie, selon l’expression commune c’est connaître à coup sûr, le chaos, l’anarchie, le désordre et pire encore l’injustice et le mépris. La règle maçonnique est graduée selon 24 divisions qui correspondent au cycle solaire quotidien pour nous inviter à nous intégrer dans les rythmes du grand ordre cosmique, sans oublier l’immuable fuite du temps qui nous impose de profiter de chaque instant pour accomplir notre œuvre humaine. En clair pour chaque moment de ma vie, je dois choisir d’accepter librement de me conformer à cette rectitude pour m’aider à tenir le cap et persévérer dans la recherche ultime du Beau, du Bien, du Vrai pour moi et pour les autres. Le temps passe très vite et le risque de remettre à demain ce qui doit être fait demeure le risque majeur de ne pas parvenir à l’édification de mon temple intérieur. Lors de ma cérémonie d’initiation, je me rappelle la pointe du compas ouvert posée sur mon cœur signifiant ainsi l’importance de la sincérité de mes sentiments, l’autre pointe dirigée vers le ciel soulignant ainsi la nécessité de m’élever et prendre en compte l’espace dans sa dimension universelle. Lors de mes cinq voyages au grade de Compagnon, le frère Expert me donne le compas fermé car à mon nouveau grade, il ne m’est pas encore donné la possibilité d’en exploiter toutes les fonctionnalités en particulier celles du tracé, de la mesure des angles et des proportions, son importance symbolique est grande puisqu’il est le symbole du Grand Architecte lui-même, passant pour l’emblème le plus éminent de la vertu et de la conduite d’un maçon. L’être intérieur ou le temple intérieur n’est pas une simple expression, c’est une discipline de vie, une vraie démarche spirituelle qui engage celui qui la suit et qui à des conséquences pour les autres. Sa construction suppose un travail d’introspection, une quête de connaissance, une humilité constante et une capacité à se remettre en question en suivant le précepte de Socrate qui affirme qu’il ne sait rien, entendant par là qu’il vaut mieux une ignorance qui se connaît, qu’une ignorance qui s’ignore. Suis-je en construction de mon être intérieur ? Est-ce que mon engagement en franc-maçonnerie m’y conduit ? Je n’arrive pas à maîtriser les réponses à ces deux questions, bien sûr ce type de travail de recherche personnelle me sert à enrichir ces questions et les correspondances symboliques de notre ordre y font sans cesse référence. Une planche doit refléter notre perception et pourquoi pas nos émotions face à ces nombreux enjeux humains, mais une planche n’est pas pour autant l’expression d’un pseudo psychothérapie du café du commerce au risque de tomber dans des considérations fumeuses du type « où vais-je ?, qui suis-je… » Je vous fais grâce de la suite. Ce que je perçois néanmoins c’est que plus que mes connaissances livresques, c’est la répétition de notre rite immuable lors de nos tenues, notre communion fraternelle dans ces moments partagés, l’affirmation de nos valeurs et de nos anciennes origines qui sans bruit, presque inconsciemment me font peut-être progresser dans la construction de mon temple intérieur. J’ai dit. T\ O\
Le soin de l’Être est un espace de conscience, de pédagogie nouvelle, de rencontre, de communication, de coopération, de communion, de soin avec soi, pour soi. L'objectif, est de porter une observation global sur notre potentialité et ce qui la freine. De se replacer au centre de la vie en acteur Co-responsable. De poser un regard conscient sur son Êtreté et les différentes formes du vivant en nous. C’est l’ouverture du portail de la relation à « Soi » qui nous permet le discernement de nos systèmes et de nos schémas de fonctionnement. C’est de cet espace d'accueil, que nous sortons de la non vie, pour épouser la vie. L’Amour, dans cet espace est l’énergie vitale nécessaire à la révélation, à la transformation et la circulation du vivant. Le vivant, la vie ne figent rien ni personne, ne jugent pas. Ils sont le changement permanent, la forme et le non forme, l’inspire et l’expire, le paradoxe. Le global implique que nous regardions l’ensemble de ce que nous sommes, dans l’interaction à ce qui nous entoure de prés ou de loin, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, du visible et de l’invisible. En nous se révèle la nature fondamentale, le naturel, le simple, le mouvement, le respire, l'harmonie ,on coopère avec le vivant. On fleurit au "JE SUIS". lessoinsdeletre.com
L'usage rituel de l'eau sous la forme de l'ablution, de l'immersion, de l'effusion est commun à la plupart des religions. Il se rattache au symbolisme naturel de cet élément, qui exprime à la fois la mort et la régénération. Les ablutions devançaient les principaux actes religieux. Aussi est-elle pratiquée par les prêtres avant qu'ils n'entrent dans les temples. Dans l’antiquité, elle jouait un rôle dans l'initiation aux mystères d'Isis et de Mithra. Le bain dans le fleuve sacré, le Gange ou le Nil, exprime le renouvellement dans les forces sacrées. L’élément aqueux purifie du crime, délivre des influences démoniaques. On asperge d'eaux lustrales les maisons, les villes, les sanctuaires. Elle possède, à la fois, un rôle de protection, de guérison, de purification et de renouveau. Pour toutes les religions, l'eau est une force libératrice.
L'eau, source d'inspiration artistique Dans l’art, le thème de l’eau est abondamment traité au cours des siècles. Omniprésente dans l’univers, à la fois source de vie et d’énergie et symbole riche de significations, l’eau est mainte fois chantée par les poètes et les écrivains. Elle emplit de ses notes parfois suaves, parfois âcres les compositions des musiciens : Hendel avec « Water-Music » ou encore Frédéric Chopin avec « Prélude à la goutte d’eau » qu’il écrit à Majorque lors de son voyage avec George Sand… L’eau joue de ses divers visages pour être tour à tour douce, salée, fraîche, jaillissante, stagnante, déchaînée, cristalline, sombre… Il est donc naturel que cet élément aux multiples facettes devienne une source d’inspiration inépuisable pour les artistes. Les représentations iconographiques se classent essentiellement en deux catégories. Tout d’abord, l’eau revêt une dimension allégorique : le fleuve, l’océan, la rivière, la source est personnifié sous les traits d’un homme ou d’une femme. Elle peut aussi devenir l’attribut d’un personnage ou d’une divinité. L’eau fait également l’objet d’une figuration naturelle qui se rapproche plus ou moins du réel. Si elle apparaît limpide et transparente, contenue dans un verre ou un pichet, au sein d’une nature morte, elle est surtout un élément essentiel du décor paysager. Située, dans un premier temps, en arrière plan d’une scène religieuse ou mythologique, l’eau sous la forme d’une mer, d’une cascade, d’un lac ou d’un cours d’eau se retrouve dans de nombreuses représentations du paysage rendu autonome. A la fin du XIXe siècle et surtout au XXe siècle, elle devient pour les artistes un véritable élément de la recherche esthétique.
technique: huile sur toile de façon fabriquée constituée d'une matière ne provenant pas de tubes achetés dans l'industrie des couleurs ce sont des pigments ou oxydes en émulsion sur la toile mélangé à un médium qui a pour principe d'accélérer le séchage et d'augmenter la transparence, c'est un médium à base de résine dure d'abeille le tout est organisé pour faire apparaître différentes zones sombres et zone lumineuse j'utilise les terres d'ombres naturels avec un principe simple d'organisation de l'espace visant à montrer l'être l'interaction à ce qui nous entoure de prés ou de loin de l'infiniment grand à l'infiniment petit ,du visible et de l'invisible prendre conscience de l'espace dans sa dimension Universelle la pensé, la méditation, la sagesse des ancêtres, l'être intérieur ou le temple intérieur, la construction de l'être sans membres la forme et la non forme, le visible et l'invisible, des êtres qui flottent dans l'espace avec des traits de caractère commun des frères d'âmes qui flottent dans l'espace un moments d'éternité dans les profondeurs de l'immensité,âmes en harmonie en paix avec l'univers.
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