Cette encre est déjà utilisée par les Égyptiens 2500 avant j c
Elle apparaît peu après l'encre de chine
Au Moyen âge, sa fluidité permet l’usage de plumes d’oiseaux.
Fabrication
Les trois constituants principaux sont :
la noix de galle (acide galotannique), le sulfate de fer (ou sulfate ferreux). On peut utiliser du sulfate de cuivre mais il attaque le papier.
- la gomme arabique. On la fait gonfler dans de l'eau tiède pendant un jour. On peut y ajouter de l'acide salicylique ou phénique pour éviter le développement de micro-organismes. Elle est hygroscopique (ralentit le séchage). Elle maintient les particules de l'encre en suspension et les empêche de précipiter (solution colloîdale). Au XVe siècle elle était remplacée par de la résine de prunier, d’abricotier ou de cerisier).
On dissout le sulfate de fer dans de l’eau tiède et on y ajoute de la gomme arabique. On fait bouillir la poudre de tanin séparément et on y ajoute aussi de la gomme arabique. On laisse refroidir et on mélange les deux solutions. Cette encre est plutôt violette pendant l’écriture. Elle noircira avec le temps en absorbant l’oxygène de l’air.
Recette classique
- Eau : 200 c?
- Tanin : 10 g
- Sulfate de fer : 6 g
- Gomme : 10 g